
Couverture originale
A la fin du dix-neuvième siècle à l’Opéra Garnier, les deux directeurs, Debienne et Poligny, démissionnent, laissant leur place à deux nouveaux administrateurs. La scène s’ouvre en compagnie de la Sorelli, une jolie danseuse un peu sotte, maîtresse occasionnelle du Comte Philippe de Chagny. Les petits rats, dont Cécile Jammes et Meg Giry, entourent la danseuse et répandent des rumeurs sur un Fantôme de l’Opéra, qu’elles auraient vu. On découvre alors Joseph Buquet, chef machiniste, pendu.
Debienne et Poligny font leurs adieux et donnent leurs instructions à Armand Montcharmin, administrateur sans culture, et Firmin Richard, féru de musique mais soupe au lait. La passation de pouvoir est étrange: il faut laisser au Fantôme de l’Opéra la loge n°5 en permanence et lui verser 20 000 francs de rente mensuelle. Il est en outre hors de question de trop fouiller les sous-sols. Richard et Montcharmin croient à une plaisanterie de potache.
La Carlotta étant malade, une jeune cantatrice inconnue, Christine Daaé, éblouit critique et public en Marguerite de Faust. Mais la jeune fille s’évanouit, effrayée de “n’être plus elle-même quand elle chante”. Le lieutenant de pompiers Papin est effrayé par une “tête de mort”. Raoul de Chagny, amoureux de la jeune évanouie, entend dans sa loge une voix d’homme lui ordonner “de l’aimer”.
Christine va à Perros-Guirrec sur la tombe de son père, violoniste suédois et miséreux. Raoul la poursuit jusqu’à l’auberge et découvre qu’ils se sont connus, enfants. Mais la jeune fille se fâche lorsqu’il se moque d’elle qui croît avoir rencontré pour de bon ” l’Ange de la Musique “. Au cimetière la nuit, un violon invisible joue merveilleusement et un être maigre et dissimulé attaque Raoul dans l’ossuaire, à coups de crânes… Raoul s’évanouit, Christine est retournée chez sa mère adoptive, Maman Valérius, qui elle aussi croit dur comme fer à l’existence de l’Ange, comme elle en assure Raoul un peu plus tard.
Pendant ce temps, la colère est montée chez Richard et Montcharmin qui n’ont pas obéi aux exigences du “F de l’O”. La Carlotta reçoit des lettres de menaces puis, en scène, perd la voix. Le lustre de l’Opéra se décroche, faisant morts et blessés, dont, comme par hasard, la pauvre concierge qui avait succédé à l’ouvreuse Madame Giry, récemment congédiée - et protégée du fantôme. Christine disparaît. Les directeurs la prétendent malade, mais Raoul la voit passer en voiture au Bois. Un billet lui donne alors rendez-vous au Bal Masqué de l’Opéra, s’il porte un domino blanc.